Une expérience d’achat omnicanale est dite « sans couture » lorsqu’on ne se rend pas compte que plusieurs solutions techniques différentes ont été mises en oeuvre pour solliciter, guider et rassurer l’utilisateur tout au long du processus. Quand on se lance dans la mise en place d’un site ecommerce, on se retrouve rapidement confronté à des problématiques d’architecture clés dans l’expérience d’achat : comment combiner tunnel d’achat optimisé, gestion de contenu inspirationnel, mise en avant des informations produits et animations commerciales, le tout en offrant une expérience sans couture et en tenant compte de l’ensemble du système d’information en place ?
Le headless est le type d’architecture parfait pour des projets agiles devant s’adapter rapidement aux évolutions techniques et fonctionnelles, et devant respecter des logiques métiers parfois complexes. Mais comme beaucoup de buzzwords techniques, il faut prendre le temps de bien étudier son projet avant de s’y lancer, au risque de ne pas maîtriser les tenants et aboutissants : complexité technique inattendue, dépenses non anticipées, nouvelles compétences nécessaires, différents modes d'organisations techniques...
Dans ce livre blanc, nous revenons sur les notions de système monolithe et système headless. Nous verrons en quoi le headless peut aider (ou non) dans l’expérience d’achat omnicanale, et présenterons un état de l’art de cette nouvelle approche de plus en plus utilisée par les pure players e-commerce.
Le headless fonctionne avec un backend découplé du frontend (qui fait appel au backend pour les règles métiers), pour permettre notamment l’omnicanalité. Web, mobile, IoT, bornes interactives en magasin… tout type de front est possible.
Grâce au découplage et à l’indépendance de ce qui tourne sur les serveurs via des APIs, les possibilités sont démultipliées en ce qui concerne l’omnicanalité, contrairement aux monolithes où il faut attendre que l’éditeur du monolithe propose dans sa roadmap le connecteur vers le kiosque ou la borne interactive.